En 1424, dans son ouvrage intitulé Risala
En 1424, dans son ouvrage intitulé Risala al-mouhitiyy (« Traité de la circonférence »)2, à partir de la méthode des polygones d'Archimède, en utilisant exclusivement la base 60 (sexagésimale)2, al-Kashi calcule 10 chiffres sexagésimaux de π, soit 16 chiffres décimaux exacts3. Il publie ainsi le calcul suivant :
2π = 6 * 600 + 16 * 60−1 + 59 * 60−2 + 28 * 60−3 + 1 * 60-4 + 34 * 60-5 + 51 * 60-6 + 46 * 60-7 + 14 * 60-8 + 50 * 60-9,
ce qui donne, en décimal : 3,1415926535897932…
La valeur la plus précise obtenue jusque-là était celle du mathématicien chinois Zu Chongzhi (vers l'an 465) qui, par la méthode des périmètres, avait obtenu l'encadrement : 3,1415926 < π < 3,1415927.
Vers 1410, et de manière indépendante, le mathématicien indien Madhava avait déjà obtenu 11 décimales de π à l'aide d'une variante de la formule de Gregory.
Ce record sera battu 170 ans plus tard, en 1596, par le Hollandais van Ceulen, avec 20 décimales4.